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Le Canal de la Souchez, miroir du temps et de l’histoire
Ernest, notre pigeon voyageur, déploie ses ailes au-dessus du canal de la Souchez et nous emporte dans une épopée entre ombres et lumières. Des péniches noires de charbon aux reflets verts de la nature renaissante, ce canal a vu défiler des destins de mineurs, d’éclusiers et de mariniers, témoins d’un temps où l’eau était la route du progrès. Entre souvenirs industriels et métamorphose écologique, embarquez pour un voyage où le passé flotte encore, au fil de l’eau.

Canal de la Souchez - ©Pidz
Le
05
May
2025
En partenariat avec
Pas-de-Calais tourisme, Lens Tourisme
Le canal de la Souchez, long de presque dix kilomètres entre Lens et la Deûle, est un témoin précieux de l’histoire du bassin minier. Ce chemin d’eau a vu défiler des générations de mineurs, de mariniers et d’éclusiers dont les destins étaient liés par le charbon.
Utilisé dès le XIIe siècle pour le transport des marchandises, le canal est laissé de côté en 1791 au profit des routes pavées. Mais avec l’essor industriel, il renaît au XIXe siècle pour devenir un axe clé dans le transport du charbon. Les péniches lourdement chargées de houille, glissaient lentement sur l'eau donnant un rythme aux vies des mineurs et des mariniers.
Sous terre, les mineurs travaillaient à l’extraction du charbon tandis que sur l'eau, les mariniers assuraient le transport. Ces deux mondes parallèles servaient un même objectif : nourrir le progrès industriel. Les ponts reliant les deux rives permettaient aux travailleurs de passer d’un monde à l’autre, leur quotidien rythmé par le va-et-vient des péniches.
Avec la fin de l’exploitation minière, le canal a connu une longue période de déclin. L’eau, jadis noire de houille, est devenue un bourbier à ciel ouvert. Puis, la nature a peu à peu repris ses droits assainissant le paysage et métamorphosant le canal en un havre de biodiversité.
Aujourd’hui, le canal de la Souchez est devenu un lieu de loisirs prisé, idéal pour la marche, le vélo et la détente. La nature y est omniprésente : oiseaux, saules pleureurs et faune locale ont fait de cet endroit un lieu propice à la contemplation. Le projet de la Chaîne des Parcs y a également contribué, transformant le canal en un espace dédié à la biodiversité.
Témoin d’un passé industriel
Utilisé dès le XIIe siècle pour le transport des marchandises, le canal est laissé de côté en 1791 au profit des routes pavées. Mais avec l’essor industriel, il renaît au XIXe siècle pour devenir un axe clé dans le transport du charbon. Les péniches lourdement chargées de houille, glissaient lentement sur l'eau donnant un rythme aux vies des mineurs et des mariniers.
Une vie parallèle : sous terre et sur l’eau
Sous terre, les mineurs travaillaient à l’extraction du charbon tandis que sur l'eau, les mariniers assuraient le transport. Ces deux mondes parallèles servaient un même objectif : nourrir le progrès industriel. Les ponts reliant les deux rives permettaient aux travailleurs de passer d’un monde à l’autre, leur quotidien rythmé par le va-et-vient des péniches.
Une transformation progressive
Avec la fin de l’exploitation minière, le canal a connu une longue période de déclin. L’eau, jadis noire de houille, est devenue un bourbier à ciel ouvert. Puis, la nature a peu à peu repris ses droits assainissant le paysage et métamorphosant le canal en un havre de biodiversité.
Un lieu de loisirs et de biodiversité
Aujourd’hui, le canal de la Souchez est devenu un lieu de loisirs prisé, idéal pour la marche, le vélo et la détente. La nature y est omniprésente : oiseaux, saules pleureurs et faune locale ont fait de cet endroit un lieu propice à la contemplation. Le projet de la Chaîne des Parcs y a également contribué, transformant le canal en un espace dédié à la biodiversité.
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