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L’Iton à Évreux : et au milieu coule une folle rivière
Écoutez l’histoire de l’Iton, la rivière folle d’Évreux : un fil d’eau capricieux, de mémoire et de métiers, qui relie les époques et les habitants. De l’Antiquité à l’ère industrielle, des drakkars aux lavoirs, elle irrigue l’histoire de la ville. Un récit vibrant où se mêlent poésie, patrimoine et petites histoires oubliées.

© LCDL Evreux - © itinair’bis Laurent Chappey
Le
30
June
2025
En partenariat avec
Comptoir des Loisirs Évreux, Évreux Portes de Normandie
L’Iton à Évreux : mémoire vivante d’une rivière folle
Une rivière capricieuse et fondatrice
L’Iton, que l’on appelait autrefois la rivière folle, façonne depuis toujours la ville d’Évreux. Dentelle aquatique, elle irrigue, protège, surprend. Dès l’Antiquité, elle soutient la vie des Aulerques Éburovices et alimente les activités gallo-romaines.
Un fil conducteur dans l’histoire
Au Moyen Âge, elle remplit les douves, ralentit les ennemis et se fait barrière mouvante. Au IXe siècle, elle laisse passer les drakkars des Vikings, comme ceux de Rollon, et reste à jamais marquée par cette intrusion.
Une rivière ouvrière et industrieuse
L’Iton nourrit les métiers à tanner, les moulins, les teintureries. Elle charrie les odeurs de cuir, les pigments, et les voix des lavandières. Dans les faubourgs, elle s’embellit au château de Navarre en cascades et jardins.
De la gloire industrielle à la quête de pureté
Au XXe siècle, elle actionne encore les machines des lampes Pigeon. Mais son usage excessif trouble ses eaux et favorise les épidémies. Grâce au don d’Adélaïde Janin, l’eau potable devient un bien commun et l’Iton connaît une renaissance.
Une rivière aujourd’hui apaisée
Redevenue calme, l’Iton s’offre aux promeneurs et aux poètes. Elle est mémoire et bonheur discret d’une ville aux 100 ponts, qui tisse son histoire au rythme d’une rivière vivante et indomptable.
Une rivière capricieuse et fondatrice
L’Iton, que l’on appelait autrefois la rivière folle, façonne depuis toujours la ville d’Évreux. Dentelle aquatique, elle irrigue, protège, surprend. Dès l’Antiquité, elle soutient la vie des Aulerques Éburovices et alimente les activités gallo-romaines.
Un fil conducteur dans l’histoire
Au Moyen Âge, elle remplit les douves, ralentit les ennemis et se fait barrière mouvante. Au IXe siècle, elle laisse passer les drakkars des Vikings, comme ceux de Rollon, et reste à jamais marquée par cette intrusion.
Une rivière ouvrière et industrieuse
L’Iton nourrit les métiers à tanner, les moulins, les teintureries. Elle charrie les odeurs de cuir, les pigments, et les voix des lavandières. Dans les faubourgs, elle s’embellit au château de Navarre en cascades et jardins.
De la gloire industrielle à la quête de pureté
Au XXe siècle, elle actionne encore les machines des lampes Pigeon. Mais son usage excessif trouble ses eaux et favorise les épidémies. Grâce au don d’Adélaïde Janin, l’eau potable devient un bien commun et l’Iton connaît une renaissance.
Une rivière aujourd’hui apaisée
Redevenue calme, l’Iton s’offre aux promeneurs et aux poètes. Elle est mémoire et bonheur discret d’une ville aux 100 ponts, qui tisse son histoire au rythme d’une rivière vivante et indomptable.
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